top of page

L' évolution des "médecines douces"

Dernière mise à jour : 11 août 2022

Les techniques naturelles sont devenues incontournables aujourd'hui: pour la plupart des gens, elles ont de vraies vertus de soulagement et même de guérison (c'est d'ailleurs bien souvent au praticien qu'il incombe de rappeler le cadre des séances et de préciser qu'il ne fait pas partie du système médical reconnu).



Vers une médecine intégrative et des soins naturels ?

Cependant cette confiance dans le naturel n'est plus forcément une foi aveugle, elle est désormais documentée et s'installe en conséquence de l'expérience individuelle. On s'achemine aujourd'hui vers l'union de la médecine et des techniques complémentaires: c'est la médecine intégrative, intelligente, qui n'hésite pas à inviter tout ce qui peut favoriser un retour en santé. C'est un long travail d'information et de recherche qui attend les thérapies naturelles. On fait même parfois des pas en arrière: l'homéopathie par exemple qui n'est plus remboursée. Et pourtant dans le futur il faudra compter sur ces néothérapies qui deviendront de plus en plus précises et profondes à mesure qu'on en comprend les mécanismes. Car si la science médicale progresse, les techniques de "médecine douce" aussi de leur coté. Il faudra bien à un moment parvenir à véritablement travailler ensemble, car elles sont sans doute vouées à s'unir.


Les techniques naturelles en soutien à la médecine !

Pour plus de clarté: il ne s'agit pas de remplacer une médecine par une autre, c'est un vrai non-sens: Les techniques naturelles sont d'ailleurs majoritairement moins pertinentes pour les maladies déjà installées, qui nécessitent de "briser" un symptôme. Mais elles peuvent agir en prévention et comme une aide précieuse lorsque l'appareil médical s'enraye et qu'il reste sans réponse. Il s'agirait de leur définir un cadre concret, et non sauvage et non référencé comme c'est le cas aujourd'hui, d'investiguer pour comprendre ensemble la place qui leur revient, pointer celles qui sont les plus efficaces et dans quel cas les utiliser conjointement au protocole médical, comme un soutien, un renforcement, et parfois une alternative. Pourquoi ne pourrions-nous pas marcher ensemble, comme les deux cotés d'une seule pièce ?



Un enjeu majeur et de vrais effets

De mon avis d'humble praticien "holistique" les thérapies complémentaires ne sont pas secondaires, elles sont même un enjeu majeur de notre santé future. Les méthodes naturelles sérieuses reposent maintenant sur des connaissances solides et totalement convergentes difficiles à remettre en doute par un esprit curieux et documenté:

- On constate des améliorations significatives sur des affections très sérieuses de type maladies chroniques, infectieuses, ou auto-immunes qui méritent d'être étudiées dans des conditions optimales.

- Les concepts des thérapies manuelles et de l'ostéopathie occidentale rencontrent ceux de la méthode ayurvédique, il y est question de toxines, du réveil du métabolisme et d'immunité

- Ces principes sont eux-mêmes complétés par les techniques énergétiques (japonaises, occidentales) qui permettent de réactiver des systèmes encrassés et ralentis, renforçant toutes les sphères (digestives, urinaires, endocriniennes, cardiovasculaires etc)

- Les thérapies naturelles s'appuient sur des mécanismes communs et en conséquence génèrent des bienfaits similaires, identifiables, répétables... n'est-ce pas l'apanage d'une science ?

- Enfin elles épaulent des techniques reconnues qui y ont parfois officieusement recours et majorent leurs effets. Je pense aux barreurs de feu, aux magnétiseurs, aux énergéticiens, aux acupuncteurs, aux ostéopathes qui souvent travaillent déjà en milieu hospitalier, ou encore à l'EMDR, qui n'a pas grand chose à voir avec la vraie psychologie, mais fut découverte par une psychologue... et qui n'est depuis praticable que par cette profession bien qu'il s'agisse d'une technique de déprogrammation émotionnelle ! Aberration ?


Lettres de noblesse des "thérapies alternatives" ....

Chaque praticien fonctionne et accepte un cadre législatif strict hors du giron médical, et même d'être étiqueté "non reconnu" et "non-référencé": Les lettres de noblesse ne sont pas pour tout de suite. Qu'importe, les thérapies complémentaires font leurs preuves par le bas et la petite porte depuis des décennies: l'expérience des consultants toujours plus nombreux, et les bienfaits évidents qu'elles apportent.

Mais à quand un réel dialogue intégratif ?


Sylvain Mira


Posts récents

Voir tout
bottom of page