Si "Je pense donc je suis".
Alors plus je pense et plus je suis ?
Ou bien Je suis, donc je pense !
En méditation il est courant d'essayer de stopper les pensées... Jusqu'à se rendre compte qu'elles sont finalement inoffensives. Non je ne vais pas vous dire que votre mental est votre ennemi, c'est même le contraire: il est votre plus puissante capacité.
Mais il faut apprendre à le maîtriser, à ne pas en faire votre seul outil: Sans cela il s'étend à toutes les autres sphères. Il a tendance à être envahissant, à prendre le relais de l'émotionnel trop souvent. Hors le mental ne doit ni éteindre le cœur, ni l'instinct.
En quelques années de consultations, j'ai vu une majorité de personnes à la merci de leurs propres pensées. Et également trop influençables par les pensées des autres ! Le mental devient parfois un véritable cheval fou lancé à toute allure, qu'il est nécessaire de reprendre en main le plus tôt possible. Lorsque son fonctionnement est altéré il va créer un déséquilibre qui pourra s'installer jusque dans le comportement de la personne.
Un mal-être peut-être de nature froide: une sorte de paralysie mélancolique de l'être, ou de nature chaude: une hyperactivité qui s'enracine dans la prédominance mentale. Mais dans les deux cas il à un rôle à jouer important.
Comment reconnaître une personne qui subit son mental ?
-Elle est en général noyée sous les choses à faire
-Elle est impatiente et ne supporte pas la nonchalance de ses proches
-Elle s'impose les choses même quand il y à moins d'activité
-Elle à la sentation de ne jamais pouvoir s'arrêter
-Elle à des tensions douloureuses dans plusieurs parties du corps
-Elles possède des pensées très émotionnelles, qui la poussent à juger sans cesse, à catégoriser souvent malgré elle.
Nous avons tous un peu ces tendances !
Voici des pistes pour tenter d'en sortir :
-Communiquez sur votre charge mentale et impliquez les gens autour de vous: ce n'est pas à vous de tout faire !
-Ecrire vos obligations et les choses que vous devez faire: si c'est sur un papier ou une appli, il n'y a plus besoin de tout retenir
-Délimitez votre cadre de travail: un temps pour chaque chose, imposé, permet de gagner en efficacité et en organisation
-Classez vos moments comme si vous ouvriez des tiroirs à l'intérieur du cerveau: un tiroir fermé c'est se couper de tous les tracas qui lui sont reliés !
-Arrêtez le "mode automatique" qui vous impose d'être dans le faire, car plus vous faites, et plus vous devez faire
-Arrêtez de rejeter la faute sur l'autre, vous êtes responsable de votre vision de la réalité et de votre façon de vous y inscrire
-Vous n'êtes pas votre cerveau, ne vivez pas dans votre construction mentale
-Tranchez vos pensées comme si vous possédiez un sabre japonais !
-Prenez du plaisir à vivre dans un "équilibre instable" et à maintenir votre centre
-Vous n'avez pas l'obligation d'être parfait(e), vous n'avez pas l'obligation de tout réussir
-Réapprenez à vous détendre : ne rien faire est essentiel
-Réinvitez le cœur, les émotions et les pensées positives dans votre vie
Si votre réel s'est emballé, c'est à vous de le reprendre et de réduire le mouvement.
Tombez la voilure, regardez le sens du vent au lieu d'aller confusément quelque part.
Devenez votre propre navigateur et choisissez en conscience votre direction.
Vous êtes capable de mieux penser: Pensez à ce qui est bon pour vous
et à ce qui ne l'est pas.
C'est ça, la bonne utilisation du mental.
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