Santé Intégrative. Aujourd'hui, les troubles du déficit de l'attention "TDAH" concernent 5% des enfants. Chez Zoé, cette impossibilité de l'attention à prédominance hypéractive impulsive est présente partout, à l'école, à la maison, durant les trajets, en vacances, et même la nuit. Analyse complète d'un accompagnement bien-être intégratif.

La Thérapie douce au secours du TDAH
Zoé à 12 ans, et elle présente tous les signes du trouble: Elle est distraite, absente, désorganisée, impulsive. Elle n'entend pas les consignes de sa maîtresse, elle oublie ses cahiers chez elle, elle n'arrive pas à se concentrer plus de 3 minutes sans bouger, elle se cogne souvent sans même s'arrêter sur la sensation de douleur parfois. Elle est dans cette situation depuis Bébé. Et depuis récemment, elle a aussi des gestes violents envers ses camarades, ce qui inquiète beaucoup ses professeurs. Ses parents sont épuisés, et cherchent depuis longtemps des solutions quand ils arrivent dans mon cabinet en complément d'un suivi d'orthophonie, de psychomotricité et de psychologie. Ils se tournent, me disent-ils lors de la première séance à trois, vers la "thérapie douce" en désespoir de cause.
Rencontre avec Zoé, l'enfant TDAH "difficile"
Ces enfants sont sauvages, difficiles d'accès parfois, dans l'évitement. La relation se mérite. Vous vous souvenez de cette fameuse image, ou les blessures laissent passer la lumière ? Je trouve que ces enfants tourmentés ont quelque chose de ça. Ils sont vifs, souvent intelligents "d'une autre façon", parfois très pertinents. Rien n'est monotone, ils vont chercher nos retranchements. Et ils sont également très empêchés.
Durant la première séance, Zoé est d'abord mutique. Sa mère m'explique qu'elle est pointée du doigt par tous les adultes (au collège, dans sa famille) comme étant "difficile". Première chose que je note: déconstruire cette croyance ravageuse chez Zoé, car cette expression la poursuivra toute sa vie si on ne l'annule pas. Ce que je retiens de mes années d'éducateur spécialisé, c'est aussi ce langage conscient et enveloppant: Il n'y a pas d'enfant "DIFFICILE". Il y a des enfants en difficulté.
Zoé est habituée à consulter des adultes pour ces troubles, alors pour l'instant, elle se tait, elle laisse sa mère parler. Elle est en phase d'observation, et elle voit bien que moi aussi, parce que je la regarde sans lui parler. Je tente un trait d'humour, juste pour voir, et elle réagit avec une sorte d'amusement gêné. Elle est d'abord surprise de l'interaction, se tournant immédiatement vers sa mère pour se tranquilliser. Puis en trouvant qu'elle a mal au ventre et qu'elle a des oppressions au niveau du coeur, elle me demande comment je le sais. Je lui explique qu'en essayant de la comprendre je peux ressentir certaines choses, comme sa tristesse et son sentiment d'incompréhension. Ou les parties d'elle qui souffrent. J'ai soudain toute son attention. Zoé va même me dire que la seule chose qui la calme, c'est la musique.
Parlons du trouble de l'attention
Le trouble de l'attention est un trouble neurologique qui affecte la capacité de l'enfant à se concentrer et à rester attentif. Aujourd'hui il est considéré comme une condition chronique par la médecine, qui table principalement sur les médicaments et la stratégie adaptative pour pallier au désordre neurologique.
Pourtant, je peux ici émettre l'hypothèse, pour l'avoir constaté en séances, combien de par sa nature ce trouble réagit très bien aux techniques énergétiques et informationnelles. Car elles agissent sur le soutien des ressources du corps et les plus spécifiques relancent même certains systèmes du corps. Les pratiques de respiration basées sur la visualisation ont également un fort impact sur le relâchement du système nerveux et la circulation sanguine, ce qui va favoriser encore le fonctionnement de l'ensemble.
Parlons d'hyperactivité
L'hyperactivité -un trouble associé du TDAH-, c'est la surtension corporelle qui cherche à s'évacuer. Normalement, lorsque la pensée et la parole sont pleinement disponibles, une grande partie de la tension s'exprime par le dialogue, en continu. Mais s'il y a blocage, à cause d'un trauma émotionnel, d'un problème neurologique, d'un trouble du langage, cette tension est immense: elle n'est pas gérée par le système de l'enfant, elle ne s'écoule pas par le dialogue, Elle devient une sorte de tempête interne.
Mais quand les mots sont difficiles à trouver (comme dans le cas courant d'un retard de langage), l'expression trouve le chemin du corps. Le corps parle, parfois bruyamment, parfois n'importe comment, ce qui est très complexe pour un adulte qui essaie de maintenir un cadre, typiquement au collège.
Ne pas en vouloir à son enfant
Parce que je rencontre souvent ce cas en séance, mes premiers mots sont une explication générale. Souvent, dans ces situations qui fatiguent et perdurent, l'enfant est considéré comme fautif par les parents. Ce qui lui est reproché, c'est qu'il n'écoute pas, n'en fait pas assez, ou n'est pas capable. Mais il faut bien prendre conscience que son comportement est le résultat d'un dysfonctionnement qui le dépasse, qu'il soit émotionnel ou neurologique, et qu'il s'agit d'une réelle impossibilité, pas d'un choix.
Ainsi, un enfant souffrira de son trouble mais également culpabilisera de ne pas pouvoir mieux faire ou être dans la normalité, ce qui génère souvent des troubles majorés ! Avant de réunir les clefs de compréhension, d'apaisement, et de mettre en place une stratégie d'accompagnement, c'est une impossibilité totale.

La musique en ressource
Depuis petite, Zoé aime la musique. Elle en écoute beaucoup, elle a même pris des cours de piano pendant un an, mais comme elle ne tenait pas en place il y a eu des petites complications "insurmontables". Aujourd'hui, la première chose que je constate, c'est que Zoé aimait le piano, et qu'elle n'a plus la possibilité d'en jouer. Ma première remarque sera donc d'inviter sa mère à penser le piano comme un outil potentiel pour canaliser Zoé. Et elle acquiesce sur le fait que sa fille pouvait s'apaiser en jouant. Parfois les choses sont évidentes et inaccessibles quand même.
Le Détail
Lorsque nous parlons de Zoé, un détail également m'interroge. Si elle est très dispersée en classe, très difficile avec les autres, si elle passe ses temps libre à courir dans tous les sens, une fois arrivée à la maison elle est presque exemplaire. Bien sûr, ses difficultés persistent, mais elles semblent moins envahissantes. Cela signifie quand même, que Zoé est capable de passer par-dessus certains incapacités "comme par magie".
L'approche du Qi-praticien
Pour comprendre sa situation à un autre niveau, je pratique mes tests énergétiques et symboliques avec Zoé. J'utilise le Henkyo (un test ciblé de quantité et de qualité du QI proche d'une prise de pouls à distance!) ainsi que le test de Flottement, qui sont tous deux des pratiques NIJI que j'ai développé au fil des ans. Ces techniques sont basées sur un ressenti que l'on pourrait qualifier de symbolique à défaut d'énergétique -pour ceux qui n'y croient pas-.
Je constate d'abord que l'aura de Zoé est basse, rétractée. Ses corps subtils (que l'on peut sentir symboliquement comme des sphères) sont ternes et dérivent. Son système nerveux donne des signaux de verrouillage, ce qui signifie que sa capacité de repos est bloquée. Son système digestif semble également lourd, au ralenti, ainsi que ses poumons. Et chose étrange, son coeur montre un QI intensément perturbé. Elle semble remplie d'une tristesse souterraine.
Je décide alors de remonter dans le passé pour voir à quand remonte l'effondrement de ses systèmes, c'est une des possibilités de l'énergie informationnelle. Et là, je trouve un effondrement qui date d'avant sa naissance. En étant plus précis, je trouve une période nette: le 7ème mois de grossesse.

Le Trauma inconscient
Je sais, à partir du moment ou je trouve un effondrement, que cela correspond à l'incapacité de l'être à gérer un événement. Pour un foetus en construction, l'impact est d'autant plus profond. Les organes de Zoé semblent s'être fragilisés ou bloqués après le 7ème mois, entraînant une difficulté de maturation. Et effectivement, Sa maman me confie que Zoé ne voulait pas sortir, elle a été déclenchée.
Je demande à sa maman ce qu'il s'est passé à son septième mois de grossesse. En quelques instants, elle réalise alors que les difficultés de sa fille sont liées à leur histoire commune, et que son état à pu imprégner Zoé. Lorsqu'elle était enceinte, elle a connu une période difficile, avec un père fuyant qui s'est désengagé progressivement de la relation. Le point culminant de la situation sera le septième mois, quand il trompera la mère de Zoé et qu'elle s'empêchera de tomber en dépression pour sa fille à naître. J'apprends par la même occasion, que l'homme que j'avais vu la première fois n'était donc pas son père, "détail" probablement inconsciemment passé sous silence pour éviter d'aborder un sujet difficile.
Peut-on en conclure que la décision de sa mère de ne pas tomber en dépression à pu transférer la charge émotionnelle à Zoé ? C'est une hypothèse à considérer selon moi. De façon générale on trouve de toute façon souvent des émotions transverses qui se font écho entres proches. Là, de par la grossesse et le partage d'informations, du fait que la mère ait refusé la charge émotionnelle, la gardant en elle comme une blessure silencieuse, Zoé n'a t'elle pas au contraire subit la vague de plein fouet ?
La pression psychologique
D'une part, la tristesse ressentie dans le coeur de Zoé fait écho à la tristesse de sa mère, qu'elle porte depuis sa naissance. D'autre part, l'autre est une épreuve et peut trahir, cette information semble avoir transité jusqu'à Zoé, ce qui va alimenter sa méfiance envers ses camarades, et biaiser ses comportements. Elle ne peut pas être sereine avec eux, elle est sur la défensive, et donc parfois également agressive.
Enfin, une chose explique également le fait que Zoé soit différente à la maison: Son beau père est irritable à cause de son travail et du comportement de Zoé, il évoque parfois la séparation, ce qui replace Zoé -et sa mère- dans leur trauma initial. Sa mère est exigeante envers elle-même pour que la situation ne se manifeste pas à nouveau, et elle est exigeante avec sa fille par extension. Résultat, Zoé est hypervigilante et se contient tout le temps. L'espace de la maison n'est pas réellement sécure, d'ou sa propension à se défouler à l'école.
Ne pas culpabiliser, mais conscientiser
En tant que parent, on se dit qu'on a forcément fait quelques chose de travers. On cherche dans nos propres problématiques, on essaie de comprendre pourquoi notre enfant souffre. Mais il nous manque des informations pour faire des liens -ça c'est le travail d'un accompagnant-. Et lorsqu'on trouve l'origine d'une problématique, il est courant de culpabiliser et de ressasser le scénario de notre "échec", d'autant que d'autres erreurs de parcours ont pu impacter encore notre enfant.
Une fois cette étape d'identification réalisée, l'objectif de l'accompagnement est de renverser la situation, dans ce cas, il faut à la fois:
-rassurer les parents : rien n'est une fatalité, il y a des éléments à mettre en place pour limiter les problématiques et retrouver un équilibre à la fois personnel et familial.
-travailler sur les troubles de Zoé: sur l'impact de la charge émotionnelle au 7éme mois, sur le comportement biaisé qui s'est développé, sur son apaisement corporel et psychologique.
-déconstruire l'exigence, l'angoisse, la culpabilité et le trauma d'abandon de sa mère
-réguler le positionnement de son beau père par les séances d'équilibrage (pour défatiguer)
-Rétablir le dialogue du couple pour repartir sur des bases plus saines, ce qui sera facilité par l'apaisement de Zoé
Dans ce suivi, nous voyons donc que la prise en charge est une trame multiple, et que c'est à cette condition seulement que toute la lumière peut-être faite. Il y aura donc trois séances avec Zoé, deux séances de couple sans Zoé et deux séances avec sa mère. Je vais faire appel au protocole Anti Trauma avec Zoé et sa maman, aux techniques brèves générationnelles (Symboles et Lo-shu relationnel), et à ce que je nomme aujourd'hui la Symbionergie qui est ma technique de restructuration globale (que je partage à mes élèves énergéticiens avancés).

Conclusion
Si les troubles de Zoé sont très courants, ils s'expriment différemment selon l'enfant et la situation précise. Certains enfants mordent, d'autres deviennent violents avec eux mêmes ou s'isolent. Ce qui est certain, c'est que quelque chose fait répétition, comme un mimétisme, un écho à la violence qu'elle soit physique exprimée ou émotionnelle intériorisée. De plus en plus je conçois les traumas qui circulent comme des empreintes réellement copiées-collées, qui peuvent même dans certains cas transiter dans le temps sur 4 générations !
Pourtant, en envisageant un suivi global, "holistique" dans le sens noble du terme, -et même si on passe parfois à côté de certains éléments d'ailleurs-, on se dirige vers la bonne voie. Car non, ce genre de trouble ne peut évidemment pas disparaître par une prise de médicament permanente, ou par la simple voie du dialogue.
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