A contre courant, parce que je parle souvent des manières de travailler l'énergie, j'ai décidé de réunir ici quelques points clefs qui constituent pour moi des "erreurs" communes de magnétiseurs et praticiens à éviter. Je vous les livre comme elles sont venues, car je me suis confronté à la plupart à un moment ou à un autre... et comme souvent, on apprend à éviter les erreurs qu'on a déjà commises. Mais cela reste ma vision et une proposition, aucunement une vérité absolue. Une "Erreur", c'est l'opportunité de mieux faire.
1) l'erreur est dans le titre, les nouveaux guérisseurs ne s'occupent pas du corps physique comme les médecins.
Un praticien bien-être n'est pas un guérisseur au sens ou il soignerait. Non, le praticien ne s'inscrit pas dans le curatif du corps physique directement, attention donc aux abus de langage. Il a une démarche de confort / bien-être et agit sur le ressenti du consultant, en accord avec la définition de la santé de l'OMS. Dans le terme "Néo-guérisseurs", j'entends l'harmonie du corps, de l'énergie et de l'esprit avant de penser à la guérison pure du corps. De même, on ne parle pas de patientèle mais de consultantèle, ni de médecine douce mais de pratiques de bien-être.
2) Accueillir les consultants sur une seule séance énergétique
Cela ne sert pratiquement à rien, car si l'énergie en une séance peut éventuellement se déstructurer de son ancienne architecture, il faudra la réinformer pour qu'elle se restructure harmonieusement et naturellement. Une seule séance n'agit qu'en surface, les corps subtils ont besoin d'une "rééducation énergétique" qui se pratique en trois séances dans la plupart des cas. Je nomme ce replacement naturel "l'assemblage" et le processus entier "l'harmonisation".
3) Faire sans technique de test
Travailler en aveugle, c'est ne pas savoir où placer l'énergie et l'utiliser forcement de façon moins pertinente. Une technique de test (comme le Henkyo dans le NIJI) permet de connaitre l'état des différents Qi du corps et des corps subtils. Apprendre à lire l'énergie est une aide précieuse qui augmente l'efficacité des accompagnements.
4) Ne pas poser d'intention
Certains travaillent en connexion ou canal, mais même dans ce cas, l'intention de bienveillance gagne à être émise en amont. Mais encore, il est très porteur de savoir travailler sous les deux modalités : sans intention, en apposition intuitive, avec intention, en guidant l'énergie suivant les signaux que l'on reçoit.
5) Envisager "juste" le corps énergétique
Dans la mesure où certains ancrages et blocages se manifestent ailleurs que dans le corps énergétique, rester au niveau énergétique seulement rend les techniques désuètes dans ces cas. Cela revient à enfoncer un clou en tapant dessus avec un crayon.
Si le problème est émotionnel, il faut utiliser une technique émotionnelle... et l'énergie émotionnelle.
6) Faire un scan allongé
Faire un scan allongé, c'est s'occuper d'une seule face du corps. Alors que nous avons 6 faces. Devant derrière, gauche droite, dessus dessous. Un bon scan se pratique debout, cela permet en outre de rentrer parfaitement au contact de l'énergie globale des consultants... L'objectif est d'établir une sorte de "carte" des consultants.
7) Travailler sans dosage énergétique
A partir d'un certain degré de pratique, il est crucial de doser l'émission de Qi, sous peine de générer des effets secondaires importants. En énergétique, l'effet secondaire est marqueur d'évolution et de changement. S'il n'y a pas d'effet secondaire, il n'y a pas d'effet tout court.
8) Ne pas dynamiser le corps énergétique
La dynamisation est la grande oubliée des techniques énergétiques. Elle fait partie des 4 activations NIJI, et permet de faire redémarrer le cycle de l'énergie qui favorisera la normalisation des différents systèmes les uns avec les autres.
9) Ne pas se protéger
L' amour ne protège pas de tout et notamment de la fatigue lorsqu'on gère de nombreux accompagnements. Il existe des techniques spécifiques pour se protéger, évacuer l'énergie nocive sur soi et sur son lieu de pratique, et recharger la force vitale. A l'usage, travailler avec ou sans fait une immense différence.
10) Ne pas méditer ou utiliser des outils de gestion du thérapeute
Et puisque nous parlons de protection, la méditation en est une des meilleures. Grâce à elle, de nombreux processus psychiques et énergétiques peuvent s'activer pour une meilleure gestion émotionnelle et corporelle du praticien. Le métier est exigeant et invite à développer une pratique de ressource puissante.
11) Devenir de mauvais psychologues
L' énergéticien n'est ni un psychologue ni un coach (ni un médecin évidemment). Mais il est souvent multicasquette du fait de ses capacités polyvalentes. Hors un rôle bien défini dans la tête du praticien amène de la clarté auprès de ses consultants. Plus nous sommes clairs dans nos propos, plus notre action devient identifiable: le champ d'action de l'énergéticien s'étend et se limite à la relation d'aide dans un cadre multi-énergétique.
12) Verser directement dans le surnaturel
Il est important de rester pragmatique et de d'abord chercher les réponses aux déséquilibres dans les hypothèses les plus courantes et plausibles: C'est le principe du rasoir d'ockham. Trop de praticiens en appellent aux démons, entités et vies antérieures avec facilité, entraînant même parfois la peur chez les consultants. Cela décrédibilise totalement la profession. On ne va chercher le surnaturel que lorsque toutes les autres options sont épuisées.
13) Ne plus se remettre en question
Lorsque le praticien est trop confiant, il commence à être négligeant. Au contraire, il faut rester concerné, empathique, coller à la réalité, ne pas prendre les choses pour acquises. Il faut garder une fraîcheur, car il y a toujours beaucoup à apprendre, même après 20 ans de pratique.
14) Ne plus chercher
Le praticien est un chercheur, un questionneur, car tout est encore à créer pour poser les bases théoriques de l'univers énergétique. C'est ce qui rend la discipline si passionnante. Chercher, c'est désirer progresser et continuer d'évoluer.
15) Développer un "ego spirituel" et ne plus savoir en sortir !
Plus les résultats positifs des accompagnements se manifestent, plus il est facile de se penser "guérisseur" au sens médecin ou "magicien". Hors, nous ne sommes que des facilitateurs, des apporteurs de ressources. Le praticien accorde l'instrument, mais il appartient à chacun de jouer ses propres notes...
Sylvain
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